Le glaucome à angle fermé, aussi appelé glaucome par fermeture de l’angle, survient lorsque l’angle entre l’iris et la cornée s’obstrue soudainement. Cela empêche l’humeur aqueuse, le liquide qui nourrit et oxygène l’œil, de s’écouler de manière correcte. La pression intraoculaire augmente alors rapidement, endommageant le nerf optique et pouvant entraîner une perte de vision permanente. À l’inverse du glaucome à angle ouvert, qui progresse lentement, le glaucome à angle fermé se manifeste de façon brutale et nécessite une prise en charge urgente.
Glaucome à angle fermé
Le glaucome aigu à angle fermé est une urgence ophtalmologique sérieuse nécessitant une prise en charge immédiate. Cette maladie oculaire est caractérisée par une augmentation brutale de la pression intraoculaire. Ce type de glaucome est moins fréquent que le glaucome à angle ouvert, mais il peut causer une perte de vision rapide et irréversible s’il n’est pas traité à temps.
Glaucome à angle fermé : qu’est-ce que c’est ?
Les facteurs de risques du glaucome à angle fermé
Plusieurs facteurs peuvent augmenter le risque de développer un glaucome à angle fermé. L’âge avancé est un élément majeur, car l’angle irido-cornéen tend à se rétrécir avec le temps. Les femmes sont également plus susceptibles de souffrir de cette affection. Des antécédents familiaux de glaucome, une hypermétropie (vision de près trouble), et des pathologies, comme le diabète, peuvent aussi majorer le risque. De plus, certaines populations, notamment les personnes d’origine asiatique, présentent un risque accru en raison de la structure anatomique de leurs yeux. Les déclencheurs de la maladie sont multiples. La mydriase (dilatation de la pupille) est le facteur précipitant. Elle peut être provoquée par : l’émotion, le stress, la douleur, la pénombre ou encore par l’utilisation de certains médicaments comme les collyres mydriatiques, sympathomimétiques, parasympatholytiques (neuroleptiques, antidépresseurs, antispasmodiques), les curares.
Symptomatologie du glaucome par fermeture de l’angle
Les symptômes du glaucome aigu à angle fermé apparaissent soudainement et sont sévères :
- Une douleur intense dans l’œil
- Des maux de tête,
- Une vision floue,
- Des halos autour des lumières,
- Des nausées accompagnées de vomissements,
- L’œil peut également devenir rouge et dur au toucher.
Ces symptômes d’une crise aiguë nécessitent une prise en charge immédiate pour prévenir des dommages irréversibles au nerf optique.
Glaucome à angle fermé : Examens de diagnostic
Pour diagnostiquer un glaucome à angle fermé, plusieurs examens ophtalmologiques sont nécessaires. La gonioscopie permet de visualiser l’angle irido-cornéen et de mesurer son ouverture. La tonométrie calcule la pression intraoculaire, son augmentation importante rend l’œil dur à la palpation. La pupille est bloquée en mydriase aréactive. Un examen du champ visuel détecte la perte de vision périphérique, et une tomographie par cohérence optique (OCT) peut évaluer l’état du nerf optique. Ces examens, effectués en urgence au pôle ophtalmologique, sont essentiels pour un diagnostic précis et une prise en charge appropriée.
Comment traiter un glaucome à angle fermé au Pôle ophtalmologique ?
Le traitement du glaucome à angle fermé vise à réduire la pression intraoculaire pour prévenir les dommages au nerf optique. En cas de crise aiguë, des médicaments sont administrés pour abaisser rapidement la pression. Une iridotomie au laser, qui crée une petite ouverture dans l’iris, permet à l’humeur aqueuse de circuler plus librement, soulageant ainsi la pression. Dans certains cas, une intervention chirurgicale peut être nécessaire pour élargir l’angle irido-cornéen.
Le glaucome à angle fermé est une urgence ophtalmologique nécessitant une détection et un traitement rapides pour préserver la vision. Le Pôle ophtalmologique offre des soins de qualité, en utilisant des technologies de pointe pour diagnostiquer et traiter efficacement le glaucome à angle fermé.